La Carboxythérapie est un acte de Médecine esthétique qui consiste en l’administration sous-cutanée de dioxyde de carbone, CO2.
Cette thérapie a débuté en France dans les années 1930 dans les stations thermales (Royat) pour le traitement des artériopathies des membres inférieurs.
Devant son efficacité et son innocuité, cette technique s’est étendue à la Médecine Esthétique très rapidement en Amérique du Nord et en Amérique du Sud (Pr Gustavo Leibaschoff Directeur de l’école internationale de Carboxythérapie) pour revenir en France il y a quelques années dans son indication esthétique.
Mécanisme d’action de la Carboxythérapie :
Le CO2 injecté en sous cutané se diffuse instantanément dans le tissu vasculaire sous cutané et musculaire.
Il en résulte une augmentation de l’apport d’Oxygène (effet Bohr) dans les tissus superficiels avec :
- Augmentation de l’oxygénation cellulaire.
- Augmentation de la micro-circulation (vue par vidéocapillaroscopie) et de la circulation lymphatique.
- Diminution de la stase locale.
- Effet lipolytique (diminution du volume des cellules graisseuses par libération des acides gras à partir des triglycérides) par augmentation des processus oxydatifs.
- Stimulation de la synthèse des fibres collagènes et élastiques du derme.
Les indications esthétiques de la carboxythérapie :
- Le relâchement cutané : ovale du visage, cou, décoletté, ventre, face interne des bras (spectaculaire), face interne des cuisses.
- Les poches sous les yeux et coloration foncée des cernes.
- Les vergetures : les résultats sont excellents sur les vergetures anciennes.
- La cellulite : les adiposités localisées, les bajoues, le cou, le ventre, les cuisses, les bras (très efficace sur l’aspect peau dorange).
- L’alopécie (chute de cheveux).
La carboxythérapie comporte aussi des indications médicales :
- Vasculaires : artériopathies, insuffisance veineuse.
- Dermatologiques : le psoriasis.
- En médecine du sport et rhumatologie : douleurs, arthralgies.
- Les dysfonctions érectiles.
En pratique, la Carboxythérapie s’effectue avec un appareil électronique norme CE, qui permet l’administration contrôlée de CO2 (vitesse de flux, pression et volume injecté, profondeur) dans des conditions stériles et à très basse pression.
Le rythme et le nombre des séances est variable en fonction des indications, de la région et des résultats (en moyenne 1 fois par semaine) 4 à 10 fois.
Le résultat obtenu est acquis car ce sont les propres moyens de stimulation de l’organisme qui sont sollicités. Un rappel tous les 6 à 12 mois est néanmoins nécessaire pour garder les acquis avec le temps.